Modernisation des daaras au Sénégal : l’association ALI IMRAN, un modèle dans la modernisation des daaras

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L’association ALI IMRAN a fait face à la presse mercredi en prélude de sa conférence annuel qui se tiendra le 17 juillet. Fondé en 1996, à la suite d’une prise de conscience sur l’état des jeunes de la SICAP et l’absence de structure leur permettant de s’impliquer socialement dans un cadre saint et conforme à leur religion, ALI IMRAN oriente beaucoup plus ses actions dans la modernisation des daaras au Sénégal. Elle compte à son actif plusieurs daaras notamment à Keur Massar avec Daara Thioub (Rufisque) qui est le daara pilote, aux Maristes, au niveau du Front de Terre, à Mboro, à Thialé…

Selon son président Salif Sow, l’association s’est lancée dans la modernisation avant que les autorités déclenchent ce processus. Dotant ses daaras d’infrastructures modernes comme au niveau du Font de Terre avec un immeuble de trois niveaux contenant  plusieurs dortoirs bien équipés en lits et de matelas orthopédiques pour les enfants et également d’une grande salle de cours. Les effectifs des daaras sont différents d’un daara à un autre. A Keur Massar avec Daara Thioub, qui est le daara pilote, il y a un effectif de 484 élèves dont 252 dédié à la mémorisation exclusive du saint coran et le reste sont répartis entre la petite section jusqu’au 5e et 6e secondaire. A Maristes, qui fait à peu près une trentaine d’élèves, le daara est composés uniquement que de filles. Au front de terre, il y a 70 élèves, uniquement des garçons qui sont préparés à la mémorisation du saint-coran. Au niveau du daara de Mboro, il y a une trentaine d’écoliers où la spécificité est qu’il est composé de filles et de garçons.

A cet effet, il faut noter que dans sa stratégie d’enseignement, il y a une première partie où l’enfant dès qu’il mémorise le coran, est transféré dans l’enseignement français afin qu’il puisse continuer son cursus.

Toutefois, avec le développement de plus en plus de son cadre, l’association dépasse aujourd’hui, le secteur éducation pour s’étendre vers le domaine de la formation, de la santé et de la prise en charge du volet social de ses membres…

Malgré ses lourdes charges elle continue toujours de fonctionner avec ses moyens du bord et avec l’aide des mécènes, de la diaspora…

Dans le cadre de ses activités, ALI IMRAN prévoit d’organiser le mercredi 17 juillet, lendemain de la fête de Tamkharit au CICES, une conférence qui sera animé par Oustaz Alioune Sall et Oustaz Dame Ndiaye.

O G

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