Modernisation de la pêche artisanale : les nouvelles autorités réaffirment leur engagement

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Fatou Diouf, la ministre de la Pêche, des infrastructures maritimes et portuaires, a réaffirmé la volonté des nouvelles autorités de moderniser la pêche artisanale, hier, vendredi, à Dakar.

Remettant hier, vendredi, des financements d’un montant de 74 millions de francs CFA à 39 acteurs du secteur de la pêche artisanale, la cheffe du département ministériel a laissé entendre qu’avec les pirogues en fibre de verre, « le gouvernement a décidé de faire de la modernisation de la pêche artisanale son cheval de bataille ». Lesdits financements devraient faciliter l’acquisition de pirogues en fibre de verre au profit des bénéficiaires. La ministre d’affirmer que dès sa prise de fonctions en avril dernier, le chef de l’État a commencé par donner des orientations visant à soutenir et à moderniser le secteur de la pêche, singulièrement la pêche artisanale. « Je pense qu’il va falloir voir dans quelle mesure il est possible d’intégrer le système de géolocalisation qui nous permettra de connaître la localisation et la position de la pirogue », a-t-elle dit. Qui plus est, elle a vanté la qualité de ces pirogues acquises par la DER/FJ, la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes. « Elles sont insubmersibles, ne consomment pas beaucoup d’essence et peuvent rester plusieurs jours en mer tout en préservant la qualité des prises », a-t-elle appuyé.  Elle a en outre annoncé la fabrication prochaine de pirogues d’une grande puissance. « Il faut que nous allions vers les pirogues de grandes capacités », ajoutera Mme Diouf tout en promettant d’en discuter avec le groupe CFAO, qui en confectionne dans son usine de Ouakam, à Dakar. Aïssatou Mbodj, la déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, pour sa part, a assuré que les financements remis aux professionnels de la pêche vont aider à améliorer leurs conditions de travail. Elle a exhorté les pêcheurs à travailler à la « formalisation des structures » regroupant les femmes et les jeunes, dans l’optique de bénéficier de davantage de financements de la DER/FJ. Mme Mbodj a également insisté sur le « suivi-évaluation » des projets ayant bénéficié de financements de la structure publique qu’elle dirige, ce qui, selon elle, permet à la DER/FJ de mieux s’imprégner de la situation des bénéficiaires.

JEAN PIERRE MALOU

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