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L’Algérie étrille le Togo et fonce vers la CAN 2025

Pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, l’Algérie n’a fait qu’une bouchée du Togo (5-1) ce jeudi sur la pelouse du stade du 19 Mai 1956 d’Annaba. Surpris par l’ouverture contre le cours du jeu des Eperviers, les Verts ont rapidement pris la mesure de leurs adversaires, malgré de nombreux ratés de Bounedjah.

Sous leur nouvelle tunique ayant fait le buzz la semaine dernière, les Algériens envoyaient dans les cordes les Togolais, ayant précédemment signé une offensive précoce, juste après le coup d’envoi. Auteur d’un une-deux avec Baghdad Bounedjah, à gauche aux abords de la surface, Houssem Aouar faisait monter la pression sur l’arbitre, secondé dans la foulée par le public d’Annaba, après avoir chuté suite au contact avec un Togolais (4e).

La tête croisée de Bounedjah passait, elle, à côté du poteau de Wassiou Ouro-Gneni (7e) tandis qu’Aouar, bien servi sur une remise de Riyad Mahrez, enlevait son tir au-dessus (8e). Peu de temps après, c’était Saïd Benrahma, positionné sur le côté gauche du milieu, qui lançait un nouvel avertissement aux Eperviers avec une tentative lointaine s’envolant elle aussi dans le ciel d’Annaba (9e).

Le Togo climatise Annaba

Les Verts semblaient avoir la mainmise sur leur sujet. Et pourtant, ce sont les Togolais qui ouvraient le score contre le cours du jeu par l’intermédiaire de Thibault Klidje à la 11e. Lancé en profondeur, le joueur formé aux Girondins de Bordeaux profitait d’une mésentente entre Mohamed Amine Tougai et Alexis Guendouz pour lober le portier (0-1, 11e). Il en profitait pour climatiser le stade du 19 Mai 1956 sur le premier tir des Eperviers.

La réplique algérienne était quasi-immédiate. Ouro-Gneni en faisait d’ailleurs les frais sur un choc avec Aouar qui jaillissait au premier poteau pour couper un centre devant le but de Benrahma (14e). Quasi 10 minutes plus tard, Bounedjah se retrouvait à la retombée d’un corner botté de la gauche, mais sa reprise au second poteau passait hors cadre (22e). Pendant ce temps, Kévin Denkey rappelait la menace togolaise sur un enchaînement contrôle orienté plus frappe en pivot depuis la droite (26e).

Le golazo de Benrahma lance la machine algérienne

Malgré le score en sa défaveur au tableau d’affichage, l’Algérie semblait jouer sur un rythme de sénateur. Et à juste titre. Puisqu’elle remettait les pendules à l’heure trois minutes plus tard, juste avant la demi-heure de jeu, sur un coup de pétard de Benrahma, qui trouvait la faille pleine lucarne sur la droite de Ouro-Gneni depuis l’extérieur de la surface (1-1, 29e).

La machine verte semblait enfin lancée, poussée par son douzième homme qui retrouvait la voix de plus belle. Dans ce contexte, Bounedjah se signalait sur une frappe à droite, encore au-dessus (42e) à laquelle les Togolais, visiblement décomplexés, ripostaient par un centre au cordeau depuis la gauche pour Flessou Placca au premier poteau (43e), puis un autre, depuis la droite cette fois, sans danger juste avant la mi-temps (45e+3).

Bounedjah vendange, l’Algérie déroule

Le rouleau-compresseur algérien écrasait définitivement tout, et ce avec une facilité déconcertante au retour de la pause. En effet, les hommes de Vladimir Petkovic claquaient trois buts supplémentaires. D’abord à la 55e sur un penalty logiquement sifflé à la suite d’une faute sur Bounedjah. Une sentence transformée par Benrahma qui signait le doublé par la même occasion, permettant aux Verts de prendre l’avantage pour la première fois (2-1). À la 68e ensuite, par Aouar, reprenant efficacement un ballon mal renvoyé sur la droite du gardien (3-1), quelques minutes après un énorme loupé devant le but vide de Bounedjah, décidément pas dans un grand soir (62e).

afrik-foot

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