Kaolack/ lutte contre le paludisme : plus de 80 mille enfants de 3 mois à 10 ans sur le viseur du district de Kaolack

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La seconde phase de la campagne chimio-prévention du paludisme saisonnier session 2024 va démarrer ce Vendredi 2 Août, dans les communes de Kahone et Kaolack choisies cette saison par le district sanitaire de Kaolack pour abriter les opérations. Dans cette édition, 83.419 enfants de trois (3) mois à 10 ans sont ciblés dans cette croisade conte le paludisme.  Ces enfants recevront chacun trois (3) doses de vaccin pendant trois (3) jours successifs et leurs parents seront pour autant sensibilisés par les relais sur la nécessité de dormir et faire dormir toute leur famille chaque nuit sous une moustiquaire imprégnée. Pour le cas des effets indésirables pouvant affecter n’importe qui au sein de cette population juvénile, les parents sont aussi invités à conduire l’enfant malade au poste de santé le plus proche muni de la carte de vaccination. Et partout dans les structures où ils se rendront, la prise en charge sera gratuite.Ainsi précédée cette année par une formation transversale de l’ensemble des acteurs de la chaîne, cette campagne a permis de vacciner 98 % des enfants lors du passage du mois de Juillet. Des résultats qui, de l’avis des services médicaux, restent satisfaisants malgré les difficultés rencontrées sur le terrain. Des parents qui continuent encore de refuser la vaccination de leurs progénitures. Des enfants absents des concessions au moment du passage des équipes opérationnelles. D’autres qui peinent à prendre les trois (3) doses à la période recommandée. Des concessions où les parents sont toujours absents pendant toute la journée, au passage des équipes itinérantes, bref, des dysfonctionnements que les autorités en charge de la campagne ont globalement saisis et pour lesquels ils ont trouvé des solutions en cette seconde phase de la vaccination. Il faut cependant signaler que la campagne chimio-prévention du paludisme saisonnier est déroulée dans cinq (5) régions du pays jugées comme zones à haut risque (Kolda, Kédougou, Tambacounda, Diourbel et Kaolack). Depuis quelques années, elle est déroulée en hivernage aux moments des fortes précipitations où les vecteurs de transmission arrivent en surnombre et produisent beaucoup d’infections au sein de la population.

ABDOULAYE FALL 

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