Amadou Ba sur la supposée falsification des statistiques budgétaire : « Je n’ai jamais falsifié des statistiques budgétaires »

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Amadou Ba brise enfin le silence face aux accusations portées sur sa personne par l’actuel régime, d’être parmi les dignitaires de l’ancien pouvoir de falsification présumée des statistiques budgétaires. Face à la presse, ce lundi, l’ancien premier s’est défendu vigoureusement. « Je n’ai jamais falsifié des statistiques budgétaires. » l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle soupçonne en ces accusations une « volontaire délibérée de nuire ou de désinformer. »

« Tout au long de ma carrière j’ai toujours servi le Sénégal avec rigueur. Aucun acte, aucune écriture ne m’être imputé dans quel que gestion frauduleuse ou malversation que ce soit », se défend devant à la presse Amadou Ba, candidat aux législatives, tête de liste de la coalition Jamm Ak Njëring.

L’ancien premier ministre, trouve même que certains l’accusent sans apporter la moindre preuve concrète. A ce propos déclare, « Il est facile d’accuser sans fondements mais la vérité demeure. Je n’ai jamais falsifié des statistiques budgétaires. Et je nourris un doute profond sur la véracité de ces allégations. »

Soulignant avoir été reproché des faits prétendument couverts par un rapport d’audit sur la période 2017-2023, soutient la tête de liste de la coalition Jamm Ak Njëring, « Je tiens à rappeler une évidence de 2019-2023 je n’étais plus ministre de l’économie et des finances. »

A en croire l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, « Mon passage au ministère des finances s’est terminé le 6 avril 2019. »

A son avis, « Ces accusations sont non seulement infondées mais sont révélatrices d’une volonté délibérée de nuire ou de désinformer. L’honnêteté intellectuelle et la rigueur devrait être les bases du débat. »

Par conséquent rappelle-t-il, « Ce qui est attendu du gouvernement c’est de répondre au peuple sénégalais et non de se livrer à un jeu de divertissement. Je les invite à sortir des querelles et à se concentrer sur l’essentiel. »

Ousmane GOUDIABY

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