Accès à l’eau potable à Saint-Louis : Boppou Thior alimentée depuis le 11 juin (SONES)

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L’île de Boppou Thior, située à 2 km de la ville de Saint-Louis (nord), a été connectée au réseau d’eau potable depuis le 11 juin dernier, annonce la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). La SONES indique dans un communiqué avoir réalisé la mise en service des travaux de cette adduction pour l’État du Sénégal, précisant qu’au terme d’une visite technique conduite de concert avec la Sénégalaise des eaux (Sen’Eau), il a été constaté que les ouvrages peuvent désormais fonctionner. La SONES est notamment chargée de la gestion du patrimoine de l’hydraulique urbaine, la Sen’Eau ayant en charge l’exploitation et la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine du Sénégal. L’adduction de Boppou Thior au réseau potable met fin à un “stress hydrique” de “plus de deux siècles” dans cette île située dans la commune de Gandon, qui a abrité l’usine de fabrique de briques rouges utilisées pour construire les premiers bâtiments de Saint-Louis.

Pour la raccorder au réseau d’eau potable, indique le communiqué, la SONES “a réalisé, à partir de septembre 2023, un système d’alimentation connecté au nouveau réseau de transfert d’eau à partir de la localité de Ndiock Sall située à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Louis”. Il signale que l’eau du forage alimentant Boppou Thior est aussi “convoyée à Saint-Louis par une conduite de transfert pour améliorer l’alimentation de la ville, particulièrement les zones déficitaires de Pikine, Gokhou Mbathie, Boudiouck, Ngallèle et Sanar”.

”L’État en a profité pour régler également le problème d’alimentation du mausolée de Ghoulam Rassoul, à quelques encablures de Boppou Thior grâce à une borne fontaine”, selon le communiqué.

”Ces travaux ont représenté un véritable défi technique ayant nécessité deux traversées fluviales pour les conduites”, peut-on lire dans ce communiqué.

Venu prendre part à la rencontre avec le collectif “Sam Souniou Momel” de Silane, Bruno D’Erneville, président du Parti pour l’action citoyenne (PAC), a préconisé l’encadrement des paysans dans le cadre de coopératives pour valoriser les terres et augmenter les rendements agricoles.

Les agriculteurs sénégalais doivent être formés en entrepreneurs agricoles pour contrecarrer la spoliation de leurs terres, indique-t-il.

“On appelle le président Bassirou Diomaye Faye à agir dans le sens d’organiser le monde paysan [pour qu’ils puissent exploiter leurs terres] de manière rationnelle”, a lancé le président du Parti pour l’action citoyenne.

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